Paris n’a pas tremblé au moment d’accueillir Montpellier pour le premier grand choc de la saison. Et cette fois encore, les Parisiens n’ont laissé aucune place au suspense. Privé d’Arthur Lenne et Zvonimir Srna, Montpellier arrive diminué et ça se ressent dès les premières minutes : Prandi allume la première mèche, Solé sanctionne en contre, et Lovkvist ferme déjà la porte. Après dix minutes, le MHB n’a inscrit que trois petits buts – tous sur jet de 7 mètres grâce à Jack Thurin – et bute sur une défense parisienne au cordeau où Karl Konan impressionne jusqu’à sa sortie sur blessure. Montpellier tente de s’accrocher grâce à Monte et Thurin, mais Paris dicte le tempo (17-12, 26e), aidé par un Lovkvist impeccable dans ses lectures, déjà auteur de huit parades à la pause. Le contraste avec Bolzinger et Desbonnet est net. À mi-chemin, les Parisiens mènent logiquement 19-14.
Le retour des vestiaires ne change rien : Paris continue de dérouler, Montpellier subit. Les Héraultais hésitent, manquent de percussion, et se retrouvent sanctionnés à la moindre approximation (25-18, 40e).
Le MHB lutte pour éviter la lourde sanction et réduit l’écart dans les dernières minutes, mais Paris s’impose finalement 34-31, confirmant sa supériorité du soir… et probablement du moment. Toujours invaincus, les Parisiens prennent désormais cinq longueurs d’avance sur Montpellier, un écart déjà conséquent dans un championnat où chaque faux pas se paie cash.
BERTHELOT Pierre